Ce n'est pas la première fois que la direction générale de l'organisation des soins (DGOS) refuse d'inviter le collectif inter-blocs (CIB) à une réunion de travail et ce n'est pas non plus la première fois que le CIB proteste. En l'occurence, le CIB vient de renvoyer une mise en demeure à la DGOS, afin d'être invité à une réunion courant mai portant sur "le contrat d'engagement en vue du traitement de la situation des professionnels infirmiers exerçant en blocs opératoires". Il ne se se contente pas de cette mise en demeure, mais argumente, également, pour prouver aux pouvoirs publics que la présence du CIB à cette négociation de travail serait utile, sinon indispensable.
Organisation majoritaire
Premier argument : le CIB est une organisation majoritaire, avec "plus de 1500 adhérents". "En effet, nous sommes l’association la plus représentative d’IBODE en terme d’effectifs, d’audience, d’influence, d’activité, d’actions et de propositions. C’est que qui a valu au CIB d’être intégré comme organisation membre du CNP IBODE depuis janvier 2022."
Le CIB rappelle par ailleurs qu'il avait déjà été invité par la DGOS, notamment en février 2022, et qu'il avait alors fait des propositions innovantes sur la formation des Ibode en alternance, dont s'est inspirée la DGOS pour concevoir l'arrêté de formation du master IBODE. Le CIB rappelle aussi qu'il est à l'origine de l'octroi du NBI aux Ibode, à la suite d'une réunion de janvier 2022 : "Ainsi en est-il de l’issue de la réunion du 10 janvier 2022 avec l’ancien Ministre de la santé Monsieur Olivier VERAN qui a répondu favorablement à notre question concernant l’octroi de la NBI de 13 points à tous les IBODE de France. C’est ainsi que nous sommes à l’origine du décret n° 2022-313 du 3 mars 2022 attribuant cette NBI à près de 8.000 IBODE sur tout le territoire."
Le CIB ne compte pas non plus le nombre de victoires individuelles obtenues devant les tribunaux, notamment lorsqu'il fut question du "versement par différents centres hospitaliers des indemnités de surmajoration des heures supplémentaires travaillées du 1er mars 2020 au 15 septembre 2022". Des arguments béton, mais pour autant, il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entndre.